Avec plus de cinq cents hectares de jardins et d’espaces verts, Paris est une « capitale verte ». Havres de paix et de fraîcheur en été, ces jardins incarnent l’âme des quartiers qui les abritent et sont autant de repères cachés de curiosités pour le plus grand bonheur des parisiens.
Au classicisme du jardin des Tuileries s’opposent les allées bétonnées résolument modernes du parc André-Citroën : on ne saurait définir par un seul terme la diversité des jardins parisiens. Le jardin du Luxembourg, créé en 1612 à la demande de Marie de Médicis pour accompagner le Palais du Luxembourg, abrite une orangerie, un théâtre de marionnettes, des kiosques et accueille même chaque année un championnat de jeu de paume.
Avec son bassin ovale bordé de colonnes corinthiennes, la Naumachie, le parc Monceau, peint à plusieurs reprises par Monet (Le Parc Monceau, 1876, Metropolitan Museum de New York) est l’un des plus romantiques et élégants de la capitale.
Vieux de quatre cents ans, le jardin des Plantes regorge de variétés exotiques et d’arbres historiques, tel le cèdre du Liban, planté en 1734 par le botaniste Jussieu. Ces jardins servent aussi d’écrin à des statues monumentales : dans le jardin des Tuileries, Les Trois Grâces de Maillol côtoient un mobile de Calder dans un véritable musée à ciel ouvert.
Si l’on sort des sentiers battus, il est toujours possible de tomber sur un jardin secret : le jardin Francs-Bourgeois-Rosiers, invisible depuis les rues du Marais, n’est accessible qu’en passant par l’Hôtel de Coulanges. De même, derrière le musée Guimet se cache un trésor exotique, le Jardin Japonais du Panthéon Bouddhique, prisé pour son ambiance “zen”.
La végétation sort parfois du cadre des jardins pour envahir les façades parisiennes : la Flower Tower du 23 rue Albert-Roussel est ornée de trois cent quatre-vingt pots de fleurs géants créant un véritable ilôt de verdure au coeur du 17e arrondissement.
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